RESPONSABILITÉ DE L’ENTREPRISE : DEVENIR ACTEUR DE LA SOCIÉTÉ
Le plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) - adoptée le 11 avril 2019 - ambitionne de donner aux entreprises les moyens d’innover, de se transformer, de grandir et de créer des emplois.
En particulier, pour toutes les sociétés la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale)est consacrée dans la loi. Le Code civil a été complété par l’alinéa suivant : « La société est gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité ». La « raison d’être » et la « mission », peuvent compléter les statuts des entreprises volontaires. Il s’agit d’une réelle innovation, qui consiste à positionner les acteurs dans un chemin dynamique qui les amène à toujours regarder vers le haut.
En effet, au final, une entreprise doit tout à la fois assurer sa conformité, garantir sa pérennité et contribuer au bien commun. Être acteur de la société, c’est agir sur ces trois niveaux et prendre en compte un nombre croissant de parties prenantes tout en mettant en œuvre 3 natures de transformations.
Être en conformité. L’objectif est de réduire les impacts négatifs de l’entreprise sur ses parties prenantes. La conformité est une obligation. Elle est principalement régie par la règlementation nationale ou internationale et la softlaw (normes, labels, initiatives et référentiels). Elle implique de choisir le niveau de conformité tout autant que de se doter d’une organisation adaptée à la gestion des risques, d’anticiper les évolutions des normes réglementaires.
Assurer la pérennité de l’activité. Le but est d’adapter l’activité de l’entreprise aux évolutions environnementales et sociales pour garantir son existence avec un impact positif sur ses parties prenantes. La conviction du dirigeant doit être claire dans la recherche de l’équilibre de gestion entre le présent et un futur à construire. Un effort de communication, de pédagogie auprès des équipes est important. Il s’agit de donner des repères auxquels tous dans l’entreprise et au-dehors puissent se référer (objectifs, indicateurs…).
Contribuer au bien commun. Il s’agit là pour l’entreprise de participer au développement de l’être humain et de lui permettre, compte tenu des évolutions démographiques, environnementales et économiques, de pouvoir vivre le plus harmonieusement possible. Ce niveau est le plus éloigné de son cœur de business et pose des questions inhabituelles, dépassant le plus souvent le cadre de son activité. La stratégie sociale de l’entreprise doit être intégrée à sa vision « stratégique » et en aucun cas être « à côté ». Il ne s’agit pas non plus d’une charge mais d’un investissement dans la durée, que l’on doit mesurer et ajuster. De nombreux dispositifs d’investissement favorisant l’intérêt général ont été mis en place en France. Les entreprises (de plus en plus nombreuses) qui s’engagent sur cette voie favorisent avec leur équipes la co-construction via de nouveaux modes d’organisation et de travail.
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